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Climat : le Kenya fixe un objectif de réduction de 35 % de ses émissions d’ici 2035

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Dans le cadre de sa deuxième Contribution Déterminée au niveau National (CDN) à l’Accord de Paris, le Kenya s’engage à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2035, par rapport au scénario « Business As Usual » (BAU). Cela représente une réduction estimée à 75,25 millions de tonnes de CO₂, selon le ministère de l’Environnement, du Changement climatique et des Forêts, dans un communiqué publié le 1er mai 2025.

Un plan climat ambitieux chiffré à 56 milliards de dollars

Cette stratégie s’inscrit dans la feuille de route climatique du Kenya pour la période 2031-2035, comme décrite dans sa nouvelle CDN soumise à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC).

Le coût global du plan est évalué à 56 milliards de dollars. Le gouvernement prévoit de mobiliser 20 % de ce montant (environ 10,5 milliards USD) sur fonds propres, tandis que les 80 % restants devront être financés par la communauté internationale, via des aides financières, des transferts de technologie, le renforcement des capacités et la participation aux marchés carbone.

Une vision de croissance inclusive et résiliente

Au-delà de la réduction des émissions, la nouvelle CDN vise à « favoriser un développement économique transformateur, stimuler l’innovation et assurer une croissance inclusive », en mettant l’accent sur la résilience des écosystèmes, des infrastructures, des communautés et des moyens de subsistance.

Cet engagement fait écho à la première CDN (2020-2030), dans laquelle le Kenya s’était fixé un objectif de réduction de 32 % de ses émissions, notamment par des investissements dans les énergies renouvelables, l’agriculture durable, la gestion des forêts, les transports propres et la gestion des déchets.

Un contexte de vulnérabilité climatique croissante

Le Kenya fait face depuis plusieurs années à des conséquences directes du dérèglement climatique : sécheresses prolongées, inondations, glissements de terrain, montée des eaux des lacs, et invasions de criquets pèlerins. Ces catastrophes fragilisent l’économie, particulièrement dans des secteurs clés comme l’agriculture, le tourisme ou encore la production d’énergie.

« Le Kenya réaffirme son rôle de leader climatique et appelle à une solidarité mondiale pour soutenir cette initiative ambitieuse, génératrice d’opportunités de développement durable », a déclaré la Secrétaire du Cabinet, Dr Deborah M. Barasa.

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